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Anti-viande Jadot dénonce les « crétins » qui s’attaquent aux boucheries

Yannick Jadot interrogé sur France Info concernant les actions antispécistes qui ont eu lieu ces dernières semaines. © France Info

La tête de liste écologiste pour les européennes Yannick Jadot (EELV) condamne « sans ambiguïté » les attaques de boucheries perpétrées par des activistes végans qu’il a qualifiés de « crétins ».

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« Oui, je les condamne sans ambiguïté [les violences], lance-t-il sur France Info ce 12 octobre 2018. Pour moi, ce sont aujourd’hui essentiellement des crétins qui sont en train de remettre en cause le combat ô combien légitime et important contre la souffrance animale. »

Les actions se multiplient

Le député européen réagissait à la multiplication d’actes de vandalisme contre des boucheries et commerces de bouche tagués de revendications antispécistes par des activistes opposés à toute hiérarchie entre les espèces, et qui prônent une alimentation végétalienne.

Interrogé sur le slogan « la viande est un meurtre » tagué par des activistes sur la façade de boucheries, Yannick Jadot explique avoir « réduit sa consommation de viande parce que c’est meilleur pour la santé et pour le climat. Mais encore une fois, je ne soutiens pas une seconde ces actions. »

Cela n’empêche pas l’écologiste de tacler le monde de l’élevage : « J’étais encore il y a quelques jours avec les associations qui se battent contre l’élevage concentrationnaire, contre les poules en cages, contre les lapins en cages, contre cet élevage qui nie la vie, et la sensibilité des animaux. »

« La torture des animaux »

« Ce sont des élevages dans lesquels la torture des animaux est quasi quotidienne, alors qu’on a 12 500 morts liés aux résistances aux antibiotiques en France. C’est largement lié à ces élevages où les animaux sont blindés, shootés aux antibiotiques, qu’on finit avec le fipronil et que nos paysans vivent mal. »

« Moi, je veux une agriculture qui respecte les paysans, les animaux, l’environnement et notre alimentation. Et ce modèle-là, il existe et c’est celui que je veux mettre au cœur des politiques publiques », conclut-il.

Avec l’AFP

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